Vous vous êtes sûrement déjà arraché les cheveux devant la complexité de la langue française, notamment face à ces trois formes qui se ressemblent tant : « qu’il ait », « qu’il aie » et « qu’il est ». Pas de panique ! Nous allons démêler ce nœud grammatical ensemble et vous donner les clés pour ne plus jamais vous tromper.
Qu’il ait ou qu’il aie : le défi du subjonctif
Le subjonctif, ce mode verbal qui exprime le doute, le souhait ou la nécessité, est souvent source de confusion. La forme correcte est « qu’il ait », qui correspond à la troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe avoir. Par exemple :
- Il faut qu’il ait terminé son travail avant 18h.
- Je doute qu’il ait compris la leçon.
« Qu’il aie » est une erreur courante, probablement due à l’influence d’autres verbes du troisième groupe au subjonctif. Avoir fait exception à la règle et conserve le « t » de la deuxième personne du singulier.
En tant que professeur de français spécialisé en orthographe, je recommande toujours à mes élèves de se fier à leur oreille : si vous entendez le son [ɛ] (comme dans « fait »), c’est « ait » qu’il faut écrire.
Qu’il est : l’indicatif à la rescousse
« Qu’il est » appartient à un tout autre registre. Cette forme utilise l’indicatif présent du verbe être et s’emploie dans deux contextes principaux :
- Dans les exclamations : Qu’il est beau, ce paysage !
- Après un verbe d’opinion : Je pense qu’il est intelligent.
Pour distinguer ces usages, demandez-vous si vous exprimez un fait (indicatif) ou une hypothèse (subjonctif). C’est une astuce que j’utilise souvent dans mes cours d’e-learning pour apprendre seul la grammaire française.
Forme | Mode | Usage |
---|---|---|
Qu’il ait | Subjonctif | Doute, souhait, nécessité |
Qu’il est | Indicatif | Fait, constatation |
N’oubliez pas que la maîtrise de ces subtilités grammaticales peut être un atout majeur, notamment si vous envisagez de réussir le GMAT ou tout autre test de langue avancé.
Avec de la pratique et ces explications en tête, vous devriez maintenant pouvoir jongler entre « qu’il ait », « qu’il aie » (à bannir !) et « qu’il est » sans sourciller. Allez, on se fait une petite blague pour finir ? Qu’il ait ou qu’il est, telle est la question… Shakespeare aurait eu du fil à retordre avec le français !