économie pendant coronavirus

Alors que l’économie du pays tente de se remettre des effets du confinement, beaucoup d’entreprises se retrouvent en difficulté. D’autres se sont au contraire développées lors de ces deux mois d’immobilisme. Quelles sont ces entreprises qui ont profité de la crise du coronavirus ?

Le secteur pharmaceutique

Sans surprise, le secteur pharmaceutique est très sollicité depuis le début de l’année. Les grands laboratoires, comme Pfizer et Sanofi, sont lancés dans la course au vaccin. Les conséquences économiques ne sont pas encore visibles, mais les places boursières fluctuent à la moindre avancée.

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Par ailleurs, la forte hausse des ventes d’antiviraux et de traitements contre les troubles respiratoires a contrebalancé la baisse de la demande des autres médicaments. Le groupe allemand Bayer a vu son chiffre d’affaire grimper de 5,7 % pour le premier trimestre 2020, soit un bénéfice de plus 1,5 milliards d’euros.

Les fabricants de masques et de gel hydroalcoolique ne sont pas en reste. Après avoir été pointée du doigt, la production nationale a fortement augmenté. La fabrication journalière de gel hydroalcoolique est passée de 50 000 à 500 000 litres. Quant aux masques, leur production a triplé.

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Les fabricants de Plexiglas et de verre trempé

En matière de protection, la visière est devenue un accessoire indispensable. Tout comme la plaque de plexiglas, qui orne désormais la majorité des comptoirs des commerces, et sépare les tables au restaurant. La demande a explosé depuis la fin du confinement. À tel point que les entreprises spécialisées a même du faire face à une pénurie invraisemblable. Celles qui fabriquent des protections en verre trempé ont pris le relais et proposent des barrières plus durables que le plexi. À l’image de l’entreprise PlakGlass, qui a su adapter son offre pour satisfaire une demande exponentielle.

La grande distribution

Pendant la pandémie, les Français ont changé leur manière de consommer. Elle s’est traduite par une concentration des achats sur les produits essentiels, comme l’alimentaire et l’hygiène. La grande distribution est la principale bénéficiaire, avec une hausse spectaculaire du commerce en ligne et de la pratique du drive (+40 %).

Néanmoins, le déconfinement devrait engendrer un ralentissement de cette tendance au deuxième trimestre. D’abord en raison des importants stocks réalisés au début de l’épidémie. Ensuite, parce que les experts parient sur une consommation orientée sur d’autres produits, comme les vêtements.

Le numérique

Le succès des plateformes, avec Netflix en tête de proue, n’est pas étonnant. Le géant du streaming a doublé son nombre d’utilisateurs journaliers, selon plusieurs opérateurs télécoms français. Même son de cloche pour Twitch, la plateforme de jeux vidéo. Elle a connu une augmentation de fréquentation de 50 % sur les mois de mars et avril.

D’autres applications plus modestes ont tiré leur épingle du jeu. C’est le cas des applications sportives, les Français s’étant redécouvert une passion pour le sport. Mais la révolution se situe au niveau de l’e-santé. La peur de la contamination a entraîne une hausse significative des téléconsultations. Leader sur le marché, Doctolib revendique 100 000 téléconsultations par jour au plus fort de l’épidémie, contre 10 000 en temps normal. Il est toutefois trop tôt pour déterminer si la consultation virtuelle est une tendance, ou si elle s’inscrit durablement dans les habitudes des Français.

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