personne qui démissionne

Il y a deux ans, bien aidé par l’arrivée du Covid, le télétravail s’installait durablement dans le vocabulaire des Français. Alors que de nombreux patrons en ont profité pour octroyer plus de souplesse et de bonne humeur à leurs employés en mixant les temps de télétravail et de travail au bureau, bon nombre d’entre eux font encore la sourde oreille. Cependant, les employés dont les postes sont jugés “non télétravaillables” seraient de plus en plus enclins à réfléchir à changer d’horizon professionnel afin d’alléger quelque peu leur quotidien. D’autres raisons accompagnent cette première et les formations et des reconversions sont fortement envisagées par désormais 34% des travailleurs français.

Les raisons qui poussent les Français à démissionner

Dans l’ordre, le manque de perspective d’évolution (41%), le salaire (30%), le manque de flexibilité (28%), l’équilibre avec la vie personnelle (22%) et l’épanouissement professionnel (15%), sont les raisons qui poussent les salariés à quitter leur emploi. Si le manque de salaire peut être compensé par du trading comme acheter des etf, le reste ne s’achète pas., les Français envisagent donc encore plus le départ.

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La pandémie mondiale de Covid-19 a balayé nos perceptions de la vie au travail. Alors qu’elle était complètement dissociée de la vie privée, voilà que les deux peuvent se rejoindre à certains moments de la semaine. Désormais, selon une étude publiée le 7 juillet et effectuée par le cabinet BCG au sein de sept pays, de nombreux travailleurs envisagent de quitter leur travail dans les 6 mois pour cette seule et même raison. Les Français sont aujourd’hui 34% à le promettre.

Dans ces 7 pays, les Japonais et les Britanniques arrivent en premiers avec respectivement 42% et 41% de futurs démissionnaires. Dans ce classement des travailleurs les moins attachés à leur emploi, on retrouve ensuite 36% des Australiens, 34% pour les Indiens et les  français donc. La marche est fermée par 33% des Américains et des Allemands. Cette étude a été menée auprès d’un échantillon représentatif de plus de 7000 personnes qui représentent 75 à 80% de la masse salariale de leurs entreprises respectives.

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Les secteurs de la grande distribution, de la consommation et de la production industrielle sont les premiers menacés par le phénomène avec respectivement 41% et 36% des employés voués à partir de leur propre chef.

Concernant les âges moyens, 48% ont entre 18 et 24 ans  alors que les 58-65 ans sont deux fois moins nombreux.

En France, la qualité de vie prime sur le reste

Le manque de perspectives professionnelles et d’avancement sont remis en cause, dans ce futur chamboulement. Les français disent vouloir désormais privilégier leur équilibre de vie avant le salaire quand certains avancent un manque cruel de reconnaissance.

En Inde, c’est la faiblesse des avantages sociaux qui revient le plus alors que les Américains se plaignent massivement des mauvaises relations avec leur hiérarchie.

Sur le podium des avantages visés par la plupart de tous ces travailleurs, on note les accords de performance, une bonne assurance santé et une indemnité liée aux transports.

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